Un nouveau Président pour la France.

Les urnes et la démocratie ont parlé : Emmanuel Macron a été élu Président de la République Française, le plus jeune Président que notre Pays n'ait jamais eu.

    Les Français sont plein d'espoir dans un contexte de violence terroriste, de chômage, de désarroi général et de déchirures.

    Le paysage politique français a subi une profonde mutation. Nous ne sommes plus dans un bipartisme gauche-droite, mais dans une image quadripolaire où les partis les plus dominants ont éclaté.

    Le PS est un champ de ruines où les dirigeants se sont trahis les uns les autres. Le pauvre Benoît Hamon a été délaissé  et trahi par les siens qui ont préféré se tourner vers Emmanuel Macron en quête d'un nouveau mandat. Les Législatives obligent.

    Le pauvre François Fillion, embourbé dans une affaire d'emplois fictifs, n'a pas pu remonter la pente savonneuse, abandonné, puis adoubé par les mêmes courtisans. Il a été désavoué au premier tour.

    Que dire du Front National ? On ne peut nier son ascension fulgurante et préoccupante. Marine Le Pen s'est cependant discréditée face au débat avec Emmanuel Macron, laissant apparaître un amateurisme de boutiquière populiste et les mêmes débordements verbaux que son père. Comment aurait-on pu confier les rennes du pays à une telle gourgandine ?

    Nicolas Dupont Aignan, dans un élan d'opportunisme, l'a rejoint. Non seulement il s'est discrédité, mais encore il s'est tiré politiquement une balle dans le pied et a porté un coup fatal à son mouvement "Debout la France". Les uns après les autres, les candidats aux Législatives de son mouvement se désistent.

    On peut essayer tout de même d'avoir de l'espoir avec le nouveau Président. Une immense tâche l'attend. La France est un bateau qu'il faudra renflouer de toutes parts. Sa jeunesse et son allant semblent être de bons atouts. Il devra cependant savoir s'entourer de gens efficaces, et professionnels, et pas seulement de girouettes et d'opportunistes.

    Faire de beaux discours dans un élan lyrique n'est pas suffisant pour redresser un pays. Un prolongement pragmatique  et efficace dans l'action s'impose.